La crise sanitaire traversée en 2020 a bouleversé le travail d’Alias et les conditions de vie de son public. Pour respecter les mesures de sécurité pendant le premier confinement, nous avons adapté notre travail en fonction de la réalité de terrain et des besoins les plus urgents.
Contexte
L’interdiction de la prostitution pour lutter contre la propagation du coronavirus a plongé une partie du public d’Alias dans une précarité plus grande encore que d’accoutumée. Diminution ou disparition des revenus, difficulté d’accès aux soins et aux droits fondamentaux : l’association a dû, dans l’urgence, répondre à des situations de crise.
Comment et avec qui
Le 18 mars 2020, Alias a activé une ligne d’urgence, joignable tous les jours de la semaine pendant les heures de bureau, et a diffusé le numéro via tous ses canaux de transmission ainsi que via son réseau et partenaires.
Pour les personnes souffrant d’isolement et soumises à l’angoisse, une série de personnes ont été réorientées vers la ligne téléphonique d’Ecoute Santé mentale, organisée durant la période de confinement, afin qu’elles puissent trouver un interlocuteur en week-ends ou en soirées. Avec certain·es membres de notre public, le soutien de certains CPAS de Bruxelles et de la Fondation Roi Baudouin, des distributions de colis alimentaires, kits hygiène, chèques alimentaires, interventions dans les loyers et médiations de dette ont été organisées.